« Inauguré en 1931, ce bâtiment de style Art déco, une rareté à Montréal, est situé sur l’île Sainte-Hélène. D’une superficie totale de 7 145 mètres carrés, le pavillon comporte deux sous-sols, un rez-de-chaussée, un étage et une mezzanine. Ses fondations ont été construites à flanc de roc. Le bâtiment est composé de dalles et de murs en béton et d’un système de poutres et de colonnes en acier. Fait intéressant : le toit du pavillon fait partie intégrante du tablier de la section 5 du pont Jacques-Cartier. » (Le pavillon de l’île Sainte-Hélène, un trésor du passé, Les Ponts Jacques-Cartier et Champlain)
« Construit en même temps que le pont Jacques-Cartier, de 1925 à 1930, le pavillon est composé de deux étages pouvant accueillir 6000 personnes. Conçu en vue d’y tenir de grands événements mondains tels des expositions et des bals, certains y voient même un lieu propice pour aménager un musée ou un casino.
La construction du pavillon a été complètement bousculée par le krach boursier du début du siècle dernier, au point que l’édifice n’a finalement jamais reçu de nom officiel. Certains l’appellent pavillon de l’île Sainte-Hélène alors que d’autres le surnomment le pavillon du pont Jacques-Cartier.
Bien que le bâtiment soit actuellement inoccupé, il demeure un véritable héritage du patrimoine montréalais. » (Hugh Griffith Jones, Les Ponts Jacques-Cartier et Champlain)
En 2023, des fouilles archéologiques ont été menées sur le site dans le cadre de travaux de réfection du pavillon. Cependant, aucun projet d’occupation ou de mise en valeur n’a été déterminé.