Selon la fiche de la propriété mise en ligne par le courtier immobilier, le prix demandé pour le bâtiment est de 4 millions $. Toutefois, le diocèse de Montréal ne souhaite pas que le site soit victime de la spéculation; en effet, le diocèse souhaiterait plutôt que le site demeure un lieu de culte chrétien, sans pour autant fermer la porte à un développement résidentiel, tant que celui-ci comporte du logement social et des unités destinées aux familles.
Bien que l’avenir des lieux de culte soit une préoccupation tant pour le diocèse et la Ville de Montréal, le manque de fonds pour leur entretien et leur requalification est un problème d’envergure. Les municipalités rédigent des énoncés d’intérêt patrimoniaux avec pour objectif de protéger leur patrimoine significatif, mais « ça vient avec des exigences que les propriétaires ne sont pas capables de remplir. […] On nous demande de maintenir notre patrimoine, mais on n’a pas les moyens pour le faire » selon Caroline Clermont, responsable des bâtiments au diocèse de Montréal, dans un article du journal Métro du 16 février 2021. Dans le même article, William Gaudry, directeur général de l’Atelier d’histoire de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve, « déplore que la protection du patrimoine religieux soit faite à la pièce dans des situations d’urgence. Selon lui, il faut mettre en place une stratégie de financement récurrente par région pour l’ensemble des églises. »
L’église a fini par être acquise par le Groupe Carosielli, propriétaire du théâtre Rialto, avec l’intention de transformer les lieux en un espace événementiel.