L’église Notre-Dame-des-Champs est un objet tout à fait singulier dans le paysage repentignois, mais aussi dans la production architecturale de lieux de culte au Québec. Il s’agit d’une œuvre exceptionnelle dont les formes ont suscité toutes sortes d’interprétations : la lyre du roi David, des mains en prière, une coque de navire, une sacoche, etc. Notre-Dame-des-Champs se démarque des autres églises de D’Astous par l’utilisation d’une structure en acier camouflée. L’architecte avait plutôt l’habitude d’employer le béton ou le bois lamellé-collé et laissait souvent l’ossature de ses églises apparente. D’Astous opta plutôt pour une charpente légère en acier puisque la nature du sol de Repentigny, composé d’une épaisse couche de glaise, n’aurait pas pu supporter une structure lourde, en maçonnerie par exemple.
Les bardeaux de cèdre de la toiture, qui contribuent grandement au caractère distinct du bâtiment, datent de l’inauguration de l’église et doivent être remplacés. Ils sont dans un état de vétusté avancé : on en trouve des morceaux partout autour de l’église et des traces d’infiltration ont commencé à apparaître dans la nef. La paroisse désire entreprendre les travaux de restauration de la toiture, mais n’a pas les fonds nécessaires pour lancer le chantier. Le montant estimé de la restauration s’élève à plus de 3 millions $ et la somme à débourser par la paroisse est fixée à 1,1 million $.
L’église figure à l’inventaire des lieux de culte du Québec et est hiérarchisée incontournable (A) par le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), mais ne bénéficie d’aucun statut de protection officiel.
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